Couramment utilisés en thérapie ou à domicile, le chat, le cheval et en particulier le chien ont des effets bénéfiques sur le moral et la santé des personnes en difficulté ou en situation de handicap. De nombreuses institutions se rapprochent, en effet, de nos animaux à 4 pattes pour aider les plus fragiles ou leur permettre de bénéficier d’une assistance au quotidien.
Quand le cheval galope au secours du handicap
L’hippothérapie ou l’équithérapie ont le vent en poupe notamment auprès d’enfants souffrant d’un handicap mental. Les chevaux étant domestiqués depuis longtemps, ils acceptent aisément qu’on les monte, qu’on les caresse ou qu’on les sollicite.
Aujourd’hui, plus de 150 000 personnes en situation de handicap physique, sensoriel ou mental fréquentent les centres équestres et poney-clubs de France (1).
L’hippothérapie (2) – Préconisée dans le cadre de déficience motrice cérébrale (DMC) ou paralysie cérébrale, de trouble du spectre de l’autisme, de retard global de développement, de déficience intellectuelle, de trisomie ou encore de dyspraxie motrice… l’hippothérapie procure des bienfaits considérables d’ordre physique, cognitif, émotif et thérapeutique. Comment ? En se mettant en selle ! L’hippothérapie utilise, en effet, le mouvement tridimensionnel du cheval pour aider le cavalier à :
- Améliorer ses fonctions neuromotrices ;
- Renforcer son tonus musculaire ;
- Ajuster et contrôler sa posture ;
- Améliorer son équilibre ;
- Détendre les muscles ;
- Améliorer la coordination des mouvements ;
- Encourager les interactions sociales…
L’équithérapie (3) – S’adresse principalement aux personnes souffrant de troubles psychiques, sociaux ou cognitifs. Lors d’une séance, la personne peut être amenée à réaliser des activités diverses auprès du cheval : brossage, balade à cheval dans le manège, caresses, observation du cheval… Accessible, elle s’adresse à tous les âges et concerne de nombreux troubles (isolement social, spectre de l’autisme, dépression, stress post-traumatique, troubles du langage, troubles anxieux, maladie d’Alzheimer…).
Des auxiliaires de vie qui ont du chien !
Les chiens guides d’aveugles sont, non seulement, des compagnons sûrs et dévoués pour leurs maîtres, mais ils sont également de formidables aides à l’autonomie, des facilitateurs de mobilité et des garants de la sécurité. Exemplaires en toutes circonstances ces chiens permettent également aux personnes déficientes visuelles de retrouver une vie sociale épanouissante en devenant de véritables vecteurs sociaux et en favorisant les interactions avec d’autres personnes. En France, 1 500 personnes souffrant de cécité sont accompagnées par un chien guide (4).
Les aveugles et malvoyants ne sont pas les seuls à bénéficier d’un soutien canin ! Destinés aux personnes atteintes de troubles du spectre autistique, de trisomie ou de polyhandicaps, aux sourds et aux épileptiques… Les chiens d’assistance (5) sont capables d’accomplir toutes sortes de missions au quotidien comme : ouvrir et fermer une porte, indiquer une sonnerie, aller chercher le téléphone, effectuer un paiement par carte ou encore intervenir dans le cas d’une crise d’épilepsie par exemple.
Qui peut bénéficier d’un chien guide ou d’assistance ?
Toute personne en situation de handicap visuel, auditif, moteur ou psychique possédant une carte d’invalidité ou une carte de priorité, et apte à accueillir un chien peut, à sa demande, se voir confier un chien guide ou d’assistance, gratuitement.
Source : ministère de la Santé et de la Prévention.
(1) Fédération française d’Equitation – plaquette « Cheval et diversité
(2) Neuronup – « L’hippothérapie : qu’est-ce que c’est, les fondamentaux, les bienfaits et la méthodologie »
(3) Institut français du cheval et de l’équitation IFCE – L’ Équithérapie : Le cadre et la pratique
(4) Ministère Transition Ecologique Cohésion des Territoires – « Le chien guide d’aveugle ou le chien d’assistance »
(5) Handi’chiens.org – https://handichiens.org/chiens-dassistance-handichiens/
